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Quand les repas tournent au cauchemar

textes tirés de la revue en ligne psychologie.com

30 juillet 2016

Un bébé qui refuse le biberon, un enfant qui n’a jamais faim le matin, une jeune adolescente qui ne veut plus manger de viande… Voilà de quoi provoquer des sueurs froides qui ont vite fait de se transformer en véritables angoisses chez plus d’un parent. Comment y remédier ? Les réponses de la psychologue et nutritionniste Laurence Haurat.

Dans notre société de plus en plus soucieuse des besoins nutritionnels de nos enfants, qui n’a pas culpabilisé parce que son aîné(e) mange peu ? Qui n’a pas piqué une colère contre le petit dernier qui refuse d’avaler des légumes ? Qui n’a pas été désemparé face aux recommandations alimentaires de plus en plus abondantes ?

« L’alimentation est un champ qui est souvent soit surinvesti soit laissé à l’abandon par les parents, estime Laurence Haurat, psychologue et nutritionniste. A tel point que les repas peuvent devenir un enfer, notamment pour la mère, le lien nourricier étant le premier lien qui s’établit entre elle et son enfant. Si la question de la nourriture inquiète tant, c’est sans doute parce qu’elle cache des projections plus ou moins conscientes, des fragilités éducatives, mais aussi des incertitudes sur la capacité des parents à répondre au besoin le plus primaire, le plus absolu, le plus naturel des enfants : manger. »

Dans son livre C’est l’enfer à table, paru aux éditions Eyrolles, Laurence Haurat passe en revue les problèmes liés à l’alimentation des enfants et les éclaire de façon déculpabilisante. Les parents y trouveront de quoi relativiser pour transformer les repas en moments de jeux, de découvertes et de partages avec leurs progénitures. Enfant difficile, comportement régressif à table, refus de boire de l’eau pendant les repas… Laurence Haurat répond aux témoignages de trois internautes de Psychologies.com :